Hornet

Hornet se présente comme une alternative à Grindr plus sûre pour la vie privée, pour les hommes gays et bisexuels qui recherchent des rencontres sérieuses ou occasionnelles. Alors, l’application tient-elle sa promesse ? Pour parler franchement, il n’est pas difficile de faire mieux que Grindr en matière de confidentialité et de protection des informations personnelles sensibles. Hornet s’en sort mieux, sans l’ombre d’un doute. L’application ne semble pas vendre ni partager les informations personnelles de ses utilisateurs. Elle n’a subi aucune fuite de données ces dernières années. Et lorsque Grindr a annoncé que son application allait désormais partager le statut sérologique au VIH de ses utilisateurs avec des sociétés extérieures, Hornet a publié une déclaration affirmant qu’ils ne feraient jamais cela, en partie parce que des membres de l’entreprise vivant avec le VIH savent à quel point ces informations sont sensibles. Tout ça, c’est plus qu’honorable : c’est carrément génial. Ce qui est moins génial en revanche, c’est que Hornet ne nécessite pas de mot de passe complexe pour se connecter à l’application (nous avons pu utiliser « 123456 »). Pour une entreprise qui met en avant ses pratiques en matière de confidentialité et de sécurité, ça fait un peu tache. Nous n’avons pas non plus été en mesure de déterminer si l’application chiffrait tous les messages, les données de localisation, les chats et les images des utilisateurs. D’une façon générale, Hornet est une bien meilleure option pour les hommes gays et bisexuels que Grindr. Mais l’application possède quand même quelques défauts que nous aimerions voir corrigés, car dans de nombreux pays du monde, vivre ouvertement est encore aujourd’hui dangereux pour les hommes gays et bisexuels.